Nous remercions Carole des éditions Addictive pour sa confiance ainsi que l’envoi de ce SP
Thème : Romance – Relation Demi-frère Demi-soeur – Relations père et fille – Perte de repères – problèmes d’ado
Date de Sortie :
Auteure :
Nous sommes deux «tout juste trentenaires » qui n’aiment pas trop parler d’elles… mais beaucoup parler d’amour et d’écriture ! 🙂
Notre pseudo est un clin d’œil à la série qui a bercé notre adolescence, Friends, et à l’une des premières histoires d’amour impossible qui nous a marquées : celle de Ross et Rachel. Greene (qu’on a simplifié en Green) est le nom de famille de Rachel, le personnage auquel on s’identifiait le plus : marrante, imparfaite, un peu névrosée, très romantique, et capable de se moquer d’elle-même. Emma est le prénom de la fille que Rachel et Ross finiront par avoir ensemble… parce que l’amour triomphe toujours, c’est un fait ! Et la dernière raison : c’est un peu plus sexy que Phoebe Buffay, comme pseudo.
(…) De façon générale, on peut dire qu’on partage la même sensibilité : on aime rire, s’émouvoir, rêver, trembler, pleurer (et croyez-nous, on a la larme facile !). Ce sont toutes ces émotions qui nous animent et qu’on essaie de transmettre à nos lecteurs.
Synopsis :
Son premier amour ? Son plus grand interdit.
Hériter de quatre demi-frères d’un coup, c’est trop, beaucoup trop pour Céleste, éternelle solitaire, qui n’a jamais trouvé sa place nulle part. Envoyée chez son père biologique qu’elle connaît à peine, dans une immense réserve animalière au sud de l’Australie, elle perd tous ses repères. Surtout quand l’un des frères Farrow l’attire, la désarme et fait naître en elle des sentiments inavouables.
River est fascinant. River est en guerre contre la terre entière. River n’est pas pour elle. Mais River est juste dans la chambre d’à côté…
Et les choses se compliquent vite quand on accepte enfin de ne plus faire chemin seule.
Avis :
À peine arrivé dans la boite mail, directement dévoré ! CE volume, on l’attendait avec grande impatience.
On retrouve le duo River/Céleste dans leur galère et on peut dire que sur le coup là Céleste a fait fort. Elle risque l’expulsion de son lycée, mais surtout un retour en France. Et si au départ elle n’avait pas envie d’aller au payer des kangourous, aujourd’hui elle ne veut vraiment pas quitter ce pays qui l’a accueilli quand elle était au plus bas. Mais voilà, à cause de son caractère et de son impulsivité, elle est dans de sales draps et pas sûr qu’elle y réchappe cette fois, la pire des sanctions possibles est envisageable et le duo tremble d’être séparé. Mais River n’a pas dit son dernier mot, il est prêt a tout pour son Ciel même a tout lâcher pour la suivre si le pire arrive. Il assume pleinement sa relation et fera en sorte que chacun autour d’eux les accepte et accepte l’amour qui les lie. Mais le karma n’est jamais clément avec eux, entre l’arrivée de sa mère et cette idée encrée en elle de vouloir les séparer, à cela on rajoute les embûches qui les attendent et les certitudes seront toutes remises en question.
Céleste sera-t-elle expulsée d’Australie ? River affrontera-t-il son passé ? Seront-ils assez fort pour surmonter toutes les épreuves qui les attendent ? Vont-ils réussir à convaincre leurs familles et leur faire accepter leur relation ? Où tout va-t-il s’arrêter spontanément après tant de lutte ?
Ce volume est toujours aussi bien tenu, dès le début on est plongé dans l’histoire et on ne sait jamais par quelles émotions on va passer. Céleste a pris énormément de caractère et ne se laisse plus faire. Elle a trouvé sa place et une raison de vivre, une envie de vivre dans le Bush australien et elle ne baissera les bras devant aucun obstacle. Son amitié avec Amir va être remise en question et elle ne saura plus quoi croire. Sa mère va lui mener la vie dure, mais elle s’affirmera face à elle pour ce qu’elle désire le plus, River.
River oh River, comment ne pas tomber encore plus amoureuse de lui. On est face à un River qui assume, et cela fait vraiment plaisir à voir, pendant 3 volumes on ne sait jamais à quoi s’en tenir avec lui. On voit bien ce qu’il ressent, mais tant qu’il n’aura pas fait table rase du passé, et fait la paix avec lui-même, il n’arrivera pas à passer outre, et à aller de l’avant dans sa relation avec Célèste. Mais aujourd’hui, il sait ce qu’il veut et luttera contre la terre entière s’il le faut pour pouvoir aimer et être avec Céleste. Il est plein de facettes toutes plus stupéfiantes que les autres : amoureux, romantique, intense, protecteur, attentionné, impulsif, arrogant, tenace et on en passe, car cela durerait des heures. On est accroc de River, bon sang, on est littéralement sous son charme, énorme crush pour lui et forcément mention MIC.
Bon sang Emma Green nous livre un volume final explosif, ça détonne de tous les côtés, et ce, sans interruption. Quand l’accalmie approche, un nouveau coup de tonnerre retentit. La plume est enivrante et addictive, on tourne les pages à une vitesse folle en voulant connaître le dénouement de l’histoire, mais contradictoirement on ne veut être amené à les quitter. Autant Célèste que les frères Farrow. On se répète par rapport à la chronique précédente, mais le jeune Jagger Farrow nous plait également de plus en plus. Encore et toujours il est présent pour le jeune couple, heureusement qu’il est présent, il ramène une atmosphère légère à l’histoire. Si un jour Emma Green, l’envie vous prendre d’écrire une histoire à son sujet, nous on vote oui !
Qu’est-ce qu’on a aimé ce dernier volume, et tous les autres d’ailleurs ! On tremble d’un bout à l’autre en craignant le pire pour eux. Le sort s’acharne fatalement à vouloir les séparer, mais ils lutteront tout aussi fort pour pouvoir s’aimer. C’est tellement beau et émouvant, et c’est beaucoup plus sincère, venant de deux jeunes personnes qui ont souffert, beaucoup trop souffert pour leurs âges. Attention les cœurs d’artichaut comme nous, préparer votre palpitant, on est jamais prêt par tout ce qui se passe dans cette histoire, tellement c’est oufissime. Nos petits cœurs de lectrice à succomber à leur histoire et vibrer tout du long avec eux.
Que c’est dur de les quitter, mais bon sang que ça fait du bien de vivre pleinement une histoire et d’être autant immergé avec les héros. C’est de loin notre plus gros coup de cœur de ce premier trimestre 2019, une pépite à lire irrévocablement.