Auteure :

Ange vit à la 27éme heure, un jour de la semaine inexistant et dans un monde n’appartenant qu’à elle, et ce, depuis toute petite. On disait d’elle qu’elle vivait dans la lune, ce qui doit certainement être encore le cas.

Les rimes envahissent sa tête dés ses 10 ans, sans s’arrêter depuis. Elle aligne des vers, très égoïstement d’abord, plus altruiste après, et fait passer avec émotions, des messages qui lui sont chers. A 16 ans, elle écrit une nouvelle qu’elle transforme en roman.

Elle écrit tous ses temps libres, tout ce qui lui passe par la tête, elle noircit des pages, dés que le besoin s’en fait ressentir.

Synopsis :

Les épreuves traversées par Nils et Laïana réveillent les vieux démons du Dieu Nordique. Il replonge et renoue avec ses anciennes habitudes, poussant Laïana à le sortir de sa vie. Il sombre peu à peu, détruisant tout ce qui embellissait son quotidien. Laïana semble être passée à autre chose, écartant définitivement Nils d’un futur qu’elle construit sans lui. Est-il trop tard ? A-t-il franchi les frontières de l’irréparable ? Tout les oppose et Laïana pourra-t-elle pardonner ce qu’elle considère comme une limite majeure ? Mais les drames s’enchaînent et le mal rôde dans l’ombre attendant d’achever son œuvre…

Avis :

J’avais hâte de lire le second tome surtout au vu de la fin du premier opus qui m’a laissé sur les nerfs, et comme je m’en doutais, mes émotions ont été mises à rudes épreuves. Laïna et Nil ainsi que leurs amis ne vivent pas des moments faciles. Mais une fois le début passé, j’ai eu du mal à me mettre dedans. Et ça m’embête un peu, car j’ai vraiment adoré le premier tome et je ne peux pas en dire autant du second. 

Je n’ai tout pas accroché, j’ai mis énormément de temps à le terminer. L’histoire est très bien construite, je ne peux rien redire dessus, c’est juste le nombre de rebondissements qui n’en finissent plus et qui ont fini par tuer le rebondissement en règle générale. Je suis restée sur ma faim, j’ai l’impression que les enfants et l’institut, on été mis de côté une trop grande partie du livre. Je ne remets pas en cause les choix de l’auteure, ce sont mes attentes qui n’étaient pas au rendez-vous. 

Je m’explique : 

Laïna est une pédo psy, mais je n’ai pas réellement vu à l’œuvre, trop accaparé par sa vie perso et ce qui en découle. Sa relation avec le Juge Fanderson va, à mon goût beaucoup trop vite, et ils sont pris dans un tourbillon de dangers et j’en passe. C’est dommage, car leurs actions, l’institut, le travail avec les enfants m’avait vraiment plus sur le premier. 

Au vu de ce qu’elle à vécu, je peux comprendre ses réactions, c’est plausible, mais comme je le disais vu que tout va trop vite. Heureusement que Nils est égal à lui-même, il ne change pas. Il reste ce juge bipolaire que j’ai tant apprécié, inapte à l’amour, j’ai adoré le voir changé au contact de la thérapeute, on en apprend beaucoup sur son passé auprès de Gary et on comprend très facilement ce qui l’a rendu comme il est aujourd’hui. C’est un homme au grand cœur, qui m’a énormément plu. 

J’ai quand même passé un bon moment, mais pour moi l’histoire n’a pas été exploité comme je l’aurais voulu et c’est dommage, il y avait tant de chose à dire dessus. Mais l’histoire d’amour est bien présente malgré les rebondissements. 

Je n’aime pas faire ce genre d’avis quand une histoire ne me convainc moyennement, mais ayant chroniqué le premier, je ne me voyais pas ne pas donner mon avis. Mais comme je le dis toujours, ce n’est pas parce qu’un livre m’a un peu moins plus que vous, il ne vous plaira pas ! Il faut lire cette histoire, car la plume d’Ange Edmon est vraiment à découvrir. Il me tarde de lire l’histoire de Gary à présent. Je sens que cet homme, mystérieux à souhait va me plaire.