
Thème : Australie – Piège – Romance – Surf – Blessure – Refuge pour animaux
Date de Sortie : 22 juillet 2020
Synopsis :
Il est des nuits compliquées, des matins plus difficiles que d’autres. De retour du cimetière où repose sa mère, June est aussi fatiguée que perturbée. Encore hantée par les incendies qui ont ravagé l’Australie, cette jeune vétérinaire a plus que jamais besoin d’une bonne douche avant de se remettre au travail, histoire d’oublier ses soucis.
Mais alors qu’elle quitte sa salle de bains, June tombe sur un problème de taille, et il mesure presque deux mètres. Un inconnu sorti de nulle part, à la carrure d’un All Black, qui lui prépare le petit déjeuner et semble la connaître. Bien la connaître, très bien même… puisqu’il prétend être l’homme de sa vie.
Le hic ? C’est que June n’a jamais croisé ce regard vert auparavant, elle est convaincue d’être célibataire depuis au moins un an. L’histoire paraît folle, la jeune femme ignore tout de cet intrus, jusqu’à son nom : Deaken.
Avis :
Depuis le temps que Marion me disait que je devais lire les romans de Matthieu Biasotto, je me suis enfin lancé, voilà un petit moment que j’avais acheter ce livre, et je dois avouée que je ne savais absolument pas dans quoi je me lancer. Je n’avais pour seul avis ceux de Marion et ils sont plutôt très bons. Du coup, après 5 mois à me dire qu’un jour je le lirai, je me suis enfin mise dedans, et j’avoue que je ne sais absolument pas quoi en penser. Ça fait bien 2 semaines que j’ai fini ce roman et que j’y pense encore. C’est … Assez prise de tête, mais vraiment très bon. L’auteure a indéniablement une plume sublime et une imagination débordante pour nous faire vivre des romans qui vous prennent à la gorge. J’ai cru devenir folle un nombre incalculable de fois. Impossible de comprendre où il souhaitait nous amener. Vraiment j’ai longtemps avancé sans comprendre ce que je lisais, et c’est très déstabilisant.
Mais au-delà de ça, l’intrigue où j’ai imaginé moult scénarios possibles et inimaginables, Matthieu Biasotto nous amène en Australie quelques temps après les incendies qui ont fait rage, on découvre alors June qui après une sortie au cimetière rentre le lendemain et voit sa vie totalement changer. De célibataire, elle se retrouve à vivre avec un homme, enfin non, une armoire à glace, une très belle armoire à glace si vous voulez mon avis. Le seul hic à tout ça ? C’est qu’elle n’a pas la moindre idée de qui est cet homme répondant au nom de Deaken. Autre chose totalement absurde ? il semblerait que tout son entourage sait qui il est alors qu’elle n’a aucun souvenir de lui.
Et punaise, je dois dire que moi-même pendant un temps je me suis demandée ce qui s’est réellement passé, je savais qu’il y avait un souci, que Deaken n’était pas le petit ami qu’il disait être, mais je ne comprenais pas non plus pourquoi les amis et le père de June tenaient avec lui. Je n’ai clairement pas aimé la façon dont la jeune femme qui a eu beaucoup de soucis dans sa vie, et surtout dernièrement. Elle s’est crue folle, et honnêtement j’ai eu l’impression que c’était le but recherché. J’ai été très dérangé par ce côté de l’histoire. Mais, car oui il y a un mais, arrivé à la fin, ma vision de la chose à changer. Quand j’ai eu toutes les cartes en mains, au final ça peut se comprendre. Même si à l’heure d’aujourd’hui, je ne cautionne pas. Mais quand j’ai vu comment Deaken vivait la chose. Et vraiment, il n’a pas bien vécu ce qu’il faisait. Et pour cause !
Lui non plus n’a pas eu la vie facile, surfeur de renom, il a dû arrêter ce qui le rendait vivant suite à une blessure alors qu’il s’entraîner. Ses sponsors l’on fiche dehors, et c’est toute sa vie qui peut basculer et il risque gros. C’est d’ailleurs ce qui est sur le point de se passer, et la seule façon de s’en sortir c’est de faire croire qu’il sort avec June. Mais pourquoi ? Pour quel but ?
Quand je dis que je me suis arraché les cheveux, ce n’était presque pas une blague. L’auteur m’a rendue folle pendant les ¾ de ma lecture. Je l’ai maudit, bon sang ce que je l’ai maudit. Ma liseuse en a d’ailleurs fait les frais un bon nombre de fois. Mais ça vaut tellement la peine, car vraiment l’histoire vaut d’être lu. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais Matthieu à ce truc qui fait qu’on adhère tout de suite. Même si comme je le disais plus haut, je ne sais toujours pas quoi en penser. J’ai bien conscience que c’est un peu contradictoire, mais je crois que toute cette histoire l’est également. Il a une approche qu’on ne retrouve pas dans les autres livres que j’ai pu lire. Il nous livre un récit fort, et retranscrit vraiment bien les émotions. De véritables montagnes russes. De plus, choisir l’Australie comme terre d’accueil pour un roman est un beau pari, surtout après ce qu’ils ont vécu avec ces incendies ravageurs. Ca donne un coté encore plus anxiogène, mais c’est terriblement bon.
Au final, je me rends compte en écrivant ma chronique que j’ai vraiment passé un excellent moment de lecture malgré la façon dont l’auteur à traiter mes émotions. Enfin voilà, je suis tellement contente d’avoir enfin découvert son univers, et je sais déjà que je vais en lire d’autres.

