Étiquette : Romance – Famille d’accueil – Bad boy – Lycée – Muet – Orphelin

Adopted love #1

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Thème : Romance – Famille d’accueil – Bad boy – Lycée – Muet – Orphelin
Date de Sortie : 14 septembre (numérique) 12 octobre (papier)
Auteure : gaia-alexia-956664-250-400Toiletteur pour chien le jour et auteur de New Romance tard le soir, c’est un rêve qui a poussé Gaïa Alexia à prendre la plume. Un mélange de science-fiction et de romance qu’elle a couché sur le papier pour ne pas l’oublier. Un an plus tard une première histoire était née, puis d’autres ont suivi. Après avoir écrit pour elle, elle a décidé de partager ses écrits sur des plateformes d’écriture en ligne et a remporté le concours Au masculin organisé sur Fyctia.
Synopsis : Hanté par son passé, sera-t-elle son avenir ?
Orphelin, Teagan erre depuis son plus jeune âge de foyers en familles d’accueil.
Bad boy écorché par la vie, la justice le rattrape à l’aube de ses 18 ans. La sentence ? Un an de conditionnelle durant lequel il devra se tenir à carreau s’il ne veut pas finir en prison.
Il ne lui reste qu’une chance de se remettre dans le droit chemin et c’est dans une ultime famille d’accueil qu’elle va se jouer. Mais la rencontre avec Elena, la fille aînée de la famille risque de compliquer les choses.
Avis : 
J’ai lu ce roman dès la sortie numérique, cependant, ce livre m’a tellement plus, ému, bouleversé qu’encore aujourd’hui, j’ai du mal à mettre des mots sur ce que j’ai pu ressentir. 
Teagan, 18 ans, il est livré à lui-même depuis presque toujours. Il n’a pas de famille. Il a passé ses premières années à l’orphelinat, là-bas il fera connaissance de celle qui deviendra son ange gardien, la seule qui se démène pour lui, la seule famille qu’il a. Solis. Son assistant social depuis toutes ses années, mais qui au fil des années devient beaucoup plus que cela. Teag à tout du vrai bad boy, tatoué, violent, agressif, voleur, connu des services de police. Il vit dans le Queens. Il enchaîne connerie sur connerie, et si d’habitude, il arrive à s’en sortir, cette fois, il risque la prison. Sa seule chance, passer un an dans une famille d’accueil. 
Généralement, je ne suis pas fan quand la narration est du point de vu masculin, généralement les auteures reprennent l’histoire, mais change juste la narration. Ici, on n’a pas de point de comparaison. L’histoire, on ne l’a pas lu du point de vue féminin. Et se retrouver dans la tête de Teagan, c’est quelques choses d’assez déroutant. De plus, Teag a une particularité, il ne parle pas, ou que très peu. Alors non, il n’est pas muet, loin de là. C’est juste qu’il a un blocage. La seule à qui il parle sans filtre reste Solis. C’est pourquoi il est très important d’être dans sa tête. 
Petit à petit, nous arrivons à apprivoisé ce jeune homme blessé, au travers ses yeux de jeune adulte, mais aussi au travers ses yeux d’enfants. Les retours en arrièrent sont assez douloureux. Nombre de fois où mon cœur s’est serré, et à battu plus vite que de raison. La vie n’a pas été tendre avec lui. On le remarque bien assez vite. Ses cauchemars qui le hantent chaque nuit, nous permettent de comprendre la réelle hauteur du mal qui lui a été fait. On comprend énormément de choses, et surtout pourquoi il ne parle qu’à Solis. Et même si ce n’est pas une raison valable pour qu’il fasse n’importe quoi, il a des circonstances atténuantes. 
Teagan part donc pour un an dans une famille d’accueil, c’est Solis qui l’y amène, il débarque donc à Staten Island, fini les quartiers pauvres du Queens et bienvenu dans les quartiers chics. Il se retrouve en plein cœur d’une famille aimante, accueillante, et… vraiment pour le coup un peu éloigné de l’idée que je me faisais des gens BCBG. Le gamin qui a peur de lui, une fille de son âge qui est plus qu’insupportable, qui lui mènera la vie dure, une mère des plus normale, et un père remplis de surprises. Ils laissent vivre Teag sans le brider, du moment qu’il respecte les règles et dont une qui est infranchissable : Teagan ne doit pas toucher sa fille…
J’ai beaucoup aimé le père, bien que sur la fin de l’histoire, on pourrait se poser quelques questions sur sa franchise et sa façon d’être. J’omets quelques réserves, à voir si je suis dans le bon ou totalement à côté de la plaque.
Il a donc un an à tenir, dans ce qu’il trouve être un enfer. Comment se comporter alors qu’il n’a toujours connu que la rue, les ennuies sont toujours pour lui, quoi qu’il fasse. Il a une tête qui sent les ennuie. De plus, Elena lui met plein de bâtons dans les roues, cette fille est juste insupportable colérique, qui mériterait qu’on la remettre à sa place. Mais c’est grâce à son irritabilité que Teag va sortir de son mutisme, il va s’ouvrir comme il ne l’a jamais fait, pas même avec son meilleur pote qu’il connaît depuis l’orphelinat. Il va se sentir proche d’elle, et quand on apprend le traumatisme qu’elle a vécu, Teagan va lui aussi changer, il va vouloir l’aider et la protéger. Il comprend très rapidement ce qui a bien pu se passer, il est armé pour comprendre ce genre de chose… Il n’a alors plus qu’une idée en tête. Ne plus lâché Elena, surtout au lycée. 
Mais être en face d’elle, c’est assez éprouvant pour lui, toujours en quête de bagarre, elle n’hésite pas à user de ruse pour le pousser à bout. Mais elle n’a pas compris que lui, il adore ça. C’est sa came pour se sentir vivement. 
Je crois qu’à l’heure d’aujourd’hui, je ne suis toujours pas remise de ma lecture. Et c’est encore difficile de mettre des mots sur cette histoire plus que super. On est transporté dans le roman dès les premières lignes. Il est impossible de décrire par quelles émotions on passe pendant toute la lecture. On ne voit pas non plus les pages se tourner. Elles filent et défilent au rythme des battements de cœur. Un bout d’un moment, on a envie de dire Stop, c’est bon laisser Teagan respirer un peu. Il veut bien faire, à chaque fois ça part d’un bon sentiment, mais malheureusement ça lui retombe toujours dessus… Ce que j’ai eu mal au cœur. Nos deux protagonistes sont propulsés malgré eux dans la vie d’adulte, alors qu’au 17 et 18 ans, ils ont autre chose à se préoccuper que toute cette merde qui leur tombe dessus. L’auteure balance en pleine figure des thèmes assez difficile, la maltraitance, le harcèlement, la manipulation. La fin du roman nous le montre bien. C’est ce qui nous laisse dans un état de frustration comme je n’en ai jamais connu. Même la fin du tome 1 d’After ne m’a pas fait autant d’effet. 
Malgré le jeune âge de l’auteure, sa plume est déroutante. On sent un très gros travail réalisé sur les personnages, les émotions qu’elle a voulu faire passer, mais aussi les différents rebondissements. J’ai beaucoup aimé le moment ou le petit frère d’Elena vient le voir… On voit qu’ils s’apprivoisent tous les deux. C’est très beau et très touchant. 
Enfin voilà, une première saison qui me fout les boules de par sa fin, j’ai l’impression de ne plus vivre à attendre cette suite. 

 

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Avis :
Je l’ai lu dès sa sortie mais j’ai eu beaucoup de mal à trouver les mots pour écrire cette chronique tellement ce livre m’a chamboulé. Tout m’a donné envie de me lancer dans cette lecture mais la couverture m’a vraiment séduite. J’aime les tatoués ce n’est pas un secret. Et j’ai été conquise par Teagan.
L’histoire débute sur un jeune homme de 17ans, Teagan surnommé Teag, qui passe devant le juge pour tous ses différents déboires. Il passe tout prêt de la case prison mais la juge le connaissant lui et son passé lui accorde une année durant laquelle il doit se tenir à carreau sinon il va directement à Rickers. C’est ainsi qu’on fait la connaissance de Teag qui sera notre seul narrateur sur le roman. Il est pupille de la nation, il a vécu d’abord en orphelinat puis ensuite il a été ballotté de familles d’accueil en famille d’accueil desquelles il fuyait à chaque fois et pour cause on découvrira toutes les horreurs qu’il a pu subir durant toute son enfance et sa vie a travers ses cauchemars. Et mon dieu ces passages-là sont dures à lire mon cœur pleure pour lui. Heureusement il a pu compter sur Solis, son assistance sociale avec qui il a des liens particuliers et très fort pour le soutenir tout du long et l’aider au mieux.
Le point de vue masculin pour la narration était essentiel car Teag a un blocage de la parole. Il ne parle pas ou très peu à très peu de personne mais sait très bien se faire comprendre par ses regards, ses attitudes et ses dessins qui sont très explicites et bien réalisés. Cette narration est très bien maîtrisée par l’auteur et elle nous permet de comprendre Teag et ses réactions et de les prévoir au fil de la lecture car on est directement plongé dans sa tête.
Il est donc amené dans une dernière famille d’accueil celle ou il devra être irréprochable par Solis. Lui qui vient du Queens et est totalement tatoué avec un bon look de bad boy atterri dans le quartier huppé de Staten Island dans une famille bcbg des parents aimants avec deux enfants un fils de sept ans qui a peur de lui et une jeune fille de 16 ans qui va lui donner de fil à retordre et lui cracher du venin au visage. Le père de famille sera vraiment surprenant au fil des pages. Ils vont vraiment s’investir dans la vie de Teag ou du moins essayé et lui va essayer de survivre lui qui n’a jamais eu de règles sauf celles de la rue.
Il rencontre donc Elena la fille de 16ans de sa famille d’accueil et il va directement être attiré par son physique et sa repartie va juste le faire succomber. Au début elle sera vraiment une énigme pour nous mais à force de creuser on se rend compte rapidement qu’elle a vécu un traumatisme important qui l’a changé a jamais. Elle s’est renfermée sur elle-même et est très agressive et vulgaire avec ses parents et Teag. Leur joutes verbales et visuels sont très divertissantes, on rigole 4 de leur interaction. Mais autant elle est percutante a la maison autant au lycée elle est totalement effacée et se laisse dénigrer par les autres. Au fur et a mesure elle va se reposer du Teag et lui va s’ouvrir a elle.  Ils vont vite s’attacher l’un a l’autre et Teag fera tout pour la protéger des ses démons et vice versa.
Des le début j’ai été addict a l’histoire. Je ne décrocher que sous la contrainte familiale er forcée. On veut toujours en savoir plus, ce qui va arriver à l’un ou a l’autre. On découvre chaque personnage au fur et a mesure a travers le regard de Teag ce qui permet une évolution en douceur de chaque personnage et cela est superbe car on s’attache beaucoup à eux et on déteste très profondément les mauvais de l’histoire. On est souvent surpris par les actes des certains personnages surtout le père de famille. Les émotions sont bien présentes et le panel au grand complet. Je suis passé du rire aux larmes a la colère et a la tristesse. Les thèmes abordés sont très durs comme la maltraitance, le harcèlement physique et morale, les manipulations par l’argent. Teag est projeté dans ce milieu qu’il ne connait pas où la richesse peut passer sous silence les pires actions. Il réagira par les seuls moyens qu’il connait et qui seront très virulents. Ça déménage. Le fait d’être muet le rend vraiment très intense, ses pensées sont vraiment poignantes et il est à fleur de peau tout le temps. J’ai vraiment succombé à son personnage, j’aime ce trou du cul d’orphelin comme le dit si bien Elena.
On s’attache fort a ces deux personnages de part leur vécu et d’une autre part a tout ce qu’ils vont affronter ensemble. La lutte sera dure et acharnée. Teag qui s’interdisait de ressentir des émotions va en être submergé et le mal être d’Elena va le percuter de plein fouet et va faire écho a son âme déchirée. Il va tout faire pour l’aider quitte à se perdre lui-même.
La fin de ce premier tome est hyper méga frustrante procurez vous le tome 2 avant de débuter votre lecture. L’intensité qui va crescendo tout au long de la lecture atteint son paroxysme durant les derniers chapitres. C’est un méga gros coup de cœur pour moi. La plume d’Alexia que j’ai découverte est vraiment au top. Je recommande très fortement.

 

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