Alaska Wild

Thème : Romance Contemporaine – Alaska – Relation père et fille – Maladie – Littérature sentimentale – Famille

Date de sortie : Le 7 Février 2019 en grand format, Le 10 Septembre 2020 en poche

Auteure :

K.A. Tucker est née dans une petite ville de l’Ontario. Passionnée de littérature, elle écrit son premier roman à l’âge de six ans. Elle vit aujourd’hui en banlieue de Toronto avec son mari, ses deux filles, et une flopée d’animaux à quatre pattes. Elle est l’auteure de la série Ten Tiny Breaths et Une lueur d’espoir.

Synopsis :

Calla Flectcher avait tout juste 2 ans quand sa mère a quitté l’Alaska, fuyant la vie trop rude, et laissant derrière elle le père de Calla. Calla a aujourd’hui 26 ans et mène une vie bien remplie à Toronto. Lorsqu’elle apprend que les jours de son père, très malade, sont peut-être comptés, elle entreprend le voyage jusqu’à son village natal. Elle va alors découvrir le quotidien « à la dure », les journées qui comptent peu d’heures de clarté, les nuits à la belle étoile… Elle va en profiter pour mieux connaître son père, à qui elle tient beaucoup malgré les erreurs qu’il a commises. Tandis qu’elle tente de s’adapter à ce nouvel environnement, Jonah – le pilote fier, débraillé et détestable qui l’aide à maintenir la compagnie d’hydravions de son père opérationnelle, a clairement hâte de renvoyer cette fille de la ville chez elle, persuadé qu’elle n’est pas du tout faite pour survivre à la rudesse de l’Alaska. Jonah a sûrement raison, mais Calla est déterminée à lui prouver le contraire. Elle va rapidement créer un lien très fort et inattendu avec le pilote : de l’amitié, ou peut-être quelque chose de plus profond ? Mais Calla ne compte pas rester en Alaska et Jonah ne compte pas partir. Va-t-elle, comme sa mère bien des années plus tôt, laisser une chance à cette histoire ?

Avis :

Ce roman était dans ma PAL depuis un moment mais je n’avais jamais pris le temps de le lire et quelle erreur !

Calla, jeune femme citadine, vit avec sa mère et son beau-père qu’elle considère comme son père. En effet sa mère a quitté son père biologique, Wren, alors qu’elle était toute petite et elle en garde que peu de souvenir. La relation de ses parents ne s’est pas arrêtée par manque d’amour mais à cause des conditions de vie trop dure à supporter pour sa mère en Alaska où son père vit et travaille en tant que pilote pour sa propre entreprise. Il a continué à l’appeler à quelques occasions mais leur relation téléphonique s’est essoufflée avec le temps et est aujourd’hui quasi inexistante. Mais tout va basculer quand Calla va se faire licencier, surprendre son petit ami entrain de la tromper dans un bar et apprendre que son père est atteinte d’une maladie grave. Elle ne veut pas vive avec des regrets et perdre son père sans vraiment l’avoir connu alors elle prend l’avion direction l’Alaska. Arrivée sur place elle va donc retrouver son père mais elle va également faire la connaissance de Jonas, un pilote de son père, et on peut dire que dès le départ c’est tendu entre eux.

Comment va se passer les retrouvailles avec son père ? Arrivera-t-elle à lui pardonner son absence et tout ce qui la ronge ? Va-t-elle s’adapter à la vie en Alaska ? Son père va-t-il guérir ? Et surtout arrivera-t-elle à supporter Jonas ?

Calla va découvrir l’Alaska et va très vite comprendre pourquoi sa mère la fui. En bonne citadine elle va avoir du mal à s’adapter les premiers temps mais elle nous surprendra et elle-même par la même occasion par sa capacité à faire fi des choses inutiles et à vivre de façon primaire. Elle tire cela de sa force de caractère qui s’exprime de diverses manières car autant elle veut renouer avec son père autant elle n’est pas prête à tout pardonner au premier coup d’œil. Elle n’a pas sa langue dans sa poche et Jonas va en faire les frais dès qu’il va la titiller.

Jonas lui n’a pas toujours vécu en Alaska mais c’est là qu’il se sent chez lui et il ne se voit nulle part ailleurs. De premier abord il nous est présenté comme un yéti mal rasé et bourru, et il ne se gênera pas pour taquiner Calla qu’il considère comme une princesse Barbie superficielle. Mais plus on apprend à le connaître et plus notre avis change sur lui : on le découvre loyal, attentionné, prêt à tout pour ceux qu’il considère comme sa famille et les habitants de l’Alaska quitte à se mettre en danger.

Tout oppose ces deux-là, ils auront du mal à se supporter, ils se lancent sans cesse des piques acides et vont jusqu’à se faire des sales coups en douce (qu’est que j’ai ri pour la barbe ^^). Mais au fil des pages cette relation tendue va évoluer en une certaine amitié ou les limites vont être troubles. J’ai adoré que cela prenne du temps, qu’ils construisent quelque chose et ne tombent pas amoureux au premier regard, on s’en délecte en tant que lecteur. Puis ils vont s’apprivoiser et surtout l’attraction entre eux va s’accentuer jusqu’à devenir insoutenable.

Vont-ils céder alors que le séjour de Calla a une date limite ?

Ce que j’aime le plus dans les romans de cette auteure ce sont les fortes et diverses émotions qui nous percute à chaque fois. Bien plus qu’une romance entre Jonas et Calla, ce roman est une histoire familiale, l’apprentissage d’une relation avortée et surtout de pardon. Les deux relations évoluent avec autant de place l’une que l’autre au fil des pages et nous absorbent totalement dans l’intrigue.

Les personnages secondaires tiennent également une grande part dans tout cela, ils sont bien présents et développés par l’auteure que ce soit la mère de Calla, son beau-père ou le clan qui évolue autour de Wren. Mais surtout, et là je dis chapeau à l’auteure, on a l’impression que l’Alaska est bien plus que le lieu où se déroule l’intrigue, qu’il est un personnage à part entière et elle nous le fait découvrir avec toutes ses coutumes, ses habitants mais surtout toutes ses difficultés au quotidien qui sont bien différentes des nôtres. Ce roman nous ramène aux valeurs essentielles avec ce côté terre à terre et cela fait grandement du bien car souvent on le perd de vue dans notre vie.

La fin du roman est particulièrement dure à lire, et comme d’habitude avec cette auteure mes larmes ont coulés mais elle n’aurait pu faire de plus belle fin. Elle nous prend aux tripes et jusqu’au bout on doute de ce qu’il va advenir. S’il a bien une chose que j’ai retenu de ce roman c’est qu’il ne faut jamais rester sur ses aprioris et encore moins vivre avec des regrets. Que par amour, peu importe ses formes, il faut tout tenter.

C’est un très beau coup de cœur pour ce roman. Cette auteure a ce don pour nous toucher au-delà des mots et à chaque fois elle nous propose bien plus qu’une romance avec une histoire profonde aux multi-facettes. Un seul conseil foncez faire un tour en Alaska vous n’en ressortirai pas indemne.

Une réflexion sur “Alaska Wild

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